mercredi 30 mai 2012

L’Humain d’abord … pas la prison d’abord !

Les récents propos de Marc GASTAL à mon encontre m’obligent à réagir sur le projet de prison à SAUZET. J’ai fait preuve ces derniers mois d’une grande discrétion sur ce dossier, n‘écrivant rien, ne disant rien, mais prenant le temps de rencontrer les personnes concernées pour parfaire ma connaissance du dossier. Je suis donc surpris que l’on puisse commenter mes silences ! Parmi mes interlocuteurs, figure l’association « SAUZET environnement ». J’ai pu apprécier la qualité de son argumentation et elle m’a cordialement accueilli dans ses locaux. Elle est un des protagonistes de l’affaire et son point de vue a autant de valeur que celui des grands élus. J’ai noté de grandes contradictions chez les parlementaires de Gauche de ce département. Ils ont vigoureusement combattu la loi de programmation pour l’exécution des peines à l’Assemblée nationale comme au Sénat. Mais, sitôt redescendus dans le département, ils se sont fait les partisans les plus acharnés d’un projet qu’ils avaient pourtant vivement dénoncés ! Cela s’appelle du double langage. Comment peut-on être contre à Paris et pour à Cahors ? La loi « Mercier », adoptée en 2011, prévoit la construction de 20 000 places de prison supplémentaires. Le projet de SAUZET s’inscrit dans cette logique. C’est une logique absurde ! La position du Front de Gauche, par la voix de la Sénatrice communiste Nicole BORVO COHEN-SEAT, est claire : il faut abroger cette loi qui ne résout rien. C’est donc logiquement le point de vue que je défends dans ce combat électoral. Beaucoup d’élus s’interrogent sur la pertinence du projet même s’ils ne disent rien. Mon point de vue est une façon de briser l’omerta. Je l’assume même si cela déclenche les foudres de quelques uns. J’avoue être dubitatif lorsque je vois Dominique ORLIAC s’opposer à un texte législatif présenté par l’UMP il y a quelques mois puis se féliciter de la nomination de Mme TAUBIRA à la Justice en qui elle voit une alliée de poids dans le dossier de SAUZET. Comprenne qui pourra !
SL

mardi 29 mai 2012

NON à 54, % !

Il y a sept ans, le 29 mai 2005, notre peuple rejetait à 54,5 % le traité constitutionnel européen. Tous ceux qui composent aujourd’hui le Front de gauche étaient de ce combat. Après un examen approfondi du texte qui nous était proposé, nous estimions  en effet :
- qu’il ne démocratisait pas les institutions de l’Europe ;
- qu’il n’autorisait pas de véritables alternances politiques, puisqu’il les encadrait dans des contraintes telles qu’elles seraient condamnées à ne porter que sur l’accessoire ;
- qu’il ne permettait pas de rééquilibrer l’Europe dans un sens plus social, vue que toute harmonisation sociale par le haut était interdite dans le texte ;
- qu’il ne faisait aucunement émerger une Europe politique : l’élection d’un Président du Conseil, loin de donner un visage à l’Europe, allait encore accroître la complicité institutionnelle, puisqu’à ces côtés le président de la Commission européen et le président du pays membre qui présiderait l’UE pour six mois en vertu du système (maintenu) de la présidence tournante, devraient coexister dans l’usine à gaz que l’on nous vendait. Quant au ministre des Affaires étrangères, dont le poste était également créé, il nous semblait condamné à l’impuissance ;
- que loin de résister aux effets déstructurants de la mondialisation néolibérale, les dispositions économiques contenues dans le traité allaient les accélérer et traduisaient donc pour la gauche, qui les acceptait, un renoncement terrible.
En érigeant comme objectif de l’Union européenne, le principe de « concurrence libre et non faussée », le projet de Constitution européenne instituait une société de marché. Il ne manquait dans le texte aucun des dogmes de l’idéologie libérale : monétarisme, indépendance des institutions financières, ouverture des marchés, libre-échangisme, libéralisation à outrance, etc. Toutes les politiques qui avaient déjà généré un chômage massif, la précarisation des emplois, les délocalisations, la course au dumping fiscal, une répartition toujours plus inégalitaire des revenus du travail et du capital, ainsi que le démantèlement des services publics étaient non seulement reconduites mais gravées dans le marbre d’une « constitution ». Elles étaient même aggravées dans certains domaines, comme celui de la politique commerciale commune.
Fort de ce constat, les plus lucides d’entre nous prédisaient même (au printemps 2005 !) que l’ensemble de ces règles contraignantes conduirait l’Europe à l’impuissance en cas de crise économique grave. On voit ce qu’il en est aujourd’hui. Sur tous les points que j’ai cités, les faits nous ont donné raison.
Car malgré notre vote, malgré le « non » des Néerlandais, l’ensemble des dispositions que nous critiquions ont été mises en œuvre. Sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, un nouveau traité, le traité de Lisbonne, en tous points semblables à celui que nous avions rejeté, a été rédigé et ratifié, sans référendum cette fois, grâce à la complicité active de très nombreux parlementaires socialistes, radicaux de gauche et Verts. Sans leur abstention (qui était la consigne de vote donnée par François Hollande, alors patron du PS) ou le vote « pour » de certains d’entre eux au congrès à Versailles, le 4 février 2008 (voir le détail du vote ici), le traité de Lisbonne n’aurait pas pu être adopté.
Alors que nous procédons au renouvellement de l’Assemblée nationale dans quelques jours, il est bon de se souvenir des députés qui ont ainsi bafoué le vote majoritaire des électeurs du 29 mai 2005. Le récent vote parlementaire sur la ratification du traité instituant un Mécanisme européen de stabilité (MES),  sur laquelle les parlementaires socialistes se sont platement abstenus, a rappelé que ce n’est pas sur eux qu’il faudra compter pour s’opposer au carcan austéritaire dans lequel  les marchés financiers veulent enfermer les Etats membre de l’Union européenne.
Pour cela aussi, il faut envoyer à l’Assemblée nationale un maximum de députés du Front de gauche. 
Nous sommes d’ailleurs les seuls à réclamer l’organisation d’un référendum sur le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire (TSCG), appelé « traité Merkozy », dont la ratification nous condamnerait à l’austérité à vie. 
de la part de Bernard HUTIN.

dimanche 27 mai 2012

LIMOGNE en QUERCY, 22 mai 2012.

L’assemblée citoyenne réunie le mardi 22 Mai à Limogne avait pour thème « La dette Publique ».Après projection d’une vidéo, le débat s’est engagé entre une vingtaine de participants. Les thèmes suivants ont été abordés: historique de la dette, dette illégitime, dette légitime, création d’un secteur public bancaire, rôle des médias ... situation de la Grèce, moratoire et audit de la dette en Islande ...

La discussion s’est orientée ensuite autour de l’avenir du Front de Gauche dont la dynamique doit être maintenue et amplifiée. Faire vivre les assemblées citoyennes, comment augmenter le nombre de participants ?

Unanimité de la conclusion : nécessité d’élire de nombreux députés du Front de Gauche et d’amplifier le score de l’élection présidentielle.
DG

L'intégralité du compte rendu  accompagne, en pièce jointe,  l'un des  prochains mails d'information des sympathisants et militants du Front de Gauche de Cahors et des environs.

LE GOUT des RENCONTRES CITOYENNES

Le 22 mai Virginie LONG et Serge LAYBROS, candidats présentés par le Front de Gauche (FDG), aux législatives dans la première circonscription du Lot, étaient écoutés par les participants de la rencontre citoyenne organisée en soirée à Castelnau-Montratier par le FDG et enclins à répondre à leurs questions. De riches échanges s'instauraient deux heures durant.
"Nous avons pris goût à Castelnau-Montratier à organiser de telles rencontres citoyennes qui regroupent à chaque fois plusieurs dizaines de personnes. Nous avons la volonté de les renouveler régulièrement..." déclarait d'emblée Joan ESCOBAR, animateur de cette rencontre. Présent, Jean-Bernard SAHUC, maire de FLAUGNAC. Quant au Maire du chef-lieu, invité à prendre la parole, il accueillait les candidats par un salut républicain. A l’adresse de  Serge Laybros, plus personnellement, le premier magistrat brossait un éloge soutenu à « l’homme », à « l’élu engagé et opiniâtre, excellent orateur ...  au 2e adjoint au maire de Cahors chargé des affaires sociales» à qui il reconnaissait toutes les qualités « de candidat en phase avec le mandat de député ». Ainsi, dans une atmosphère détendue, propice à la réflexion, à la prise de parole comme à l'écoute, les échanges entre nombre de citoyens, se menaient-ils au diapason du programme des candidats décliné en relation avec les réalités du Lot et de « L'Humain d'abord ». Des thèmes étaient proposés pour les prochaines assemblées citoyennes: le travail, l'art et la culture... Du pain sur la planche.
JV/JLC

samedi 26 mai 2012

CCL : Collectif Campagne Législatives

Après une forte mobilisation de tous pour les présidentielles, le FDG poursuit sa course, surfe sur sa dynamique et continu à aller de l'avant . La démarche se veut constructive et rassembleuse de façon à porter nos deux candidats Serge LAYBROS et Virginie LONG aussi loin que possible ... vers la victoire ! Donc, pas de campagne "pédalo" mais bien la volonté affichée de gagner à nos idées un maximum de citoyens et de promouvoir "l'humain d'abord".
Une trentaine de militants rassemblés au soir du 18 mai pour officialiser la mise en place du Collectif de Campagne des Législatives de la 1ère circonscription du Lot.
Après une analyse politique collective des résultats de la Présidentielle sur les 17 cantons de la circonscription et la communication par Serge Laybros de son projet de « circulaire » (profession de foi), la discussion s'oriente sur les questions organisationnelles.
Il s'agit de répondre aux principaux défis posés :
o   occuper le terrain et assurer une présence sur tous les cantons (même en dehors de la présence des candidats)
o   promouvoir le programme FDG et le décliner en thématiques locales
o   maintenir, voir optimiser, la dynamique de la présidentielle
o   organiser un maillage des territoires (si possible pérenne)
o   maintenir la cohésion du FDG
o   rendre le FDG lisible et visible pour tous.
Chacun des participants a pu donner son avis, amener des réflexions politiques ou pratico-pratiques depuis sa place et sa connaissance du terrain.
Le CCL (Collectif de Campagne des Législatives) est pérennisé ; il se réunira tous les jeudis soirs à 18h au café l'Interlude. Il a pour tâche d'impulser et de coordonner l'ensemble de la démarche FDG sur la circonscription. Il est composé de militants PG-PC et de membres de la société civile ayant participé à la campagne pour les présidentielles dans le cadre des assemblées citoyennes. Le CCL se charge également d'organiser  la partie logistique ( confection de tract ...).
Un réseau de "correspondants" (même composition que le CCL) sera mis en place afin d'assurer le lien entre les militants dans chaque canton : passage d'informations, argumentaire de base sur le bilan de la députée sortante, tracts, journal de 4 pages ... participation aux actions déjà prévues, voire mise en place de nouvelles initiatives (assemblées citoyennes par ex).
Les adresses FDG seront activées de façon à réorienter les militants concernés vers les correspondants du collectif.
Le CCL charge Isabelle EYMES de coordonner l’ensemble, bien entendu sous son autorité.

lundi 21 mai 2012

A " FRONT " de TRACTS, 20 mai 2012

Serge Laybros à la rencontre de la population sur les marchés de Castelnau-Montratier et de Montcuq.
Le 20 mai, Serge LAYBROS, candidat du FRONT de GAUCHE aux législatives, était sur le marché de Castelnau-Montratier. Entouré de militants, il était accueilli salle d'exposition de la maison Jacob à la découverte de l'exposition des photographies de Nina Adler. Sur le marché, les militants invitaient à participer à la rencontre citoyenne ouverte à tous, ce mercredi 23 mai à 21 heures, salle de la mairie de CASTELNAU-MONTRATIER.
Serge LAYBROS confirmait sa participation et celle de Virginie LONG, sa suppléante. Serge LAYBROS gagnait ensuite le marché voisin de Montcuq dans la même démarche militante.

samedi 19 mai 2012

CAHORS, plénière 16 mai 2012.

Ce point d’étape entre l’élection présidentielle et les élections législatives consistait à clarifier les interrogations et  les attentes plus particulières  des militants associatifs, militants syndicaux, citoyens  et amis  du « TOUS ENSEMBLE » dans le FRONT de GAUCHE. 
Large tour d’horizon : des modalités de désignation des candidats et des suppléantes dans les deux circonscriptions du LOT à la mise en place d’une authentique expression FRONT de GAUCHE dans la très proche campagne électorale des législatives ... rien ne fut laissé de côté.
« opa » du PCF dans les deux circonscriptions ? Approche « monolithique » de la campagne des législatives ?
Quelle base, quel contenu de programme ? Quelle communication ? Quelles affiches ? Quels tracts ?
Assemblées citoyennes ou pas ?, avec ou sans la présence du candidat ou de sa suppléante ? Quelles autres démarches ?
Quel état d’esprit en amont de cette nouvelle campagne électorale ? Quelle position au deuxième tour ?
Un débat courageux, sincère, des échanges fermes et courtois, toujours respectueux des différences.
S. Laybros et les représentants des partis politiques PC et PG s’engagent  dans la  campagne électorale avec  la démarche FRONT de GAUCHE.
Seule cette démarche originale et ouverte - à élargir encore - permettra de retrouver, à minima, les électeurs de l’élection présidentielle.
 Les premiers tracts, bien labellisés FRONT de GAUCHE, reprennent l’intitulé et les points essentiels du programme « l’Humain d’abord ».
Naturellement vinrent alors les questions de « l’orga. ». Comment être visible,  comment articuler réunions publiques, réunions citoyennes, assemblées citoyennes, tractage, « boîtage » ... présence sur les (nombreux) marchés ... le mode d’appel à militantes et militants sera  sans nul doute à l’ordre du jour  du collectif FdG de la campagne législative  dans la première circonscription dont la création est prévue ce vendredi 18 mai à 17h30, café l’Interlude à Cahors.
Réponses aux attentes, analyse encourageante, climat de confiance retrouvé créaient les conditions du  pas de complexe,  pas de retenue, pas de « pédalo » ... « TOUS ENSEMBLE » sur le pont, « TOUS ENSEMBLE » : PC + PG + militants associatifs + militants syndicaux + citoyens  + amis  du « TOUS ENSEMBLE » dans le Front de Gauche, « ON NE LACHE RIEN ! ».
La « saucissonnade finale» et fraternelle était la bienvenue !!!

(voir suite)

CAHORS, plénière, 16 mai 2012 (suite)

(suite du précedent article)
En fin de réunion, « cerise sur le gâteau », G. Iragnes balayait les résultats départementaux du FRONT de GAUCHE au premier tour des élections présidentielles :
« Avec 16375 voix et ses 14,5%, avec moins d’exprimés qu’au premier tour de 2007, le FRONT de GAUCHE a mobilisé 14000 voix supplémentaires là où le PS et EELV en ont mobilisé 2000 supplémentaires ! ...le FdG s’installe comme la troisième force politique du LOT ...  6ème  département national pour le vote Mélenchon ... 5ème département national où le vote FdG devance le FN, 3ème en Midi Py ... le FRONT de GAUCHE a participé indiscutablement  à dégager SARKOSY ...  Sur l’ensemble du  département du LOT, les résultats du FRONT de GAUCHE sont homogènes (tous au dessus de 10%). Ils épousent la géographie électorale du PCF (pas encore de repères pour le PG). Là où les assemblées citoyennes se sont déployées les résultats sont remarquables ... ».
Un document complet a été élaboré; il est disponible auprès de la fédé du PCF : pcf46@wanadoo.fr

jeudi 3 mai 2012

CAHORS, le premier mai 2012

QUEL BEAU PREMIER MAI,
quel beau sursaut de classe,
quelle belle réponse idéologique au discours du « vrai travail » ...
quelle sens puissant avait le « drapeau rouge » ensoleillé des  600 magnifiques manifestant-e-s à CAHORS.  
« Haut les cœurs, ardents à la lutte, tous nous allons faire avancer une nouvelle fois le fanal de combat qui rend la France à son peuple ! ».