lundi 11 mars 2013

Rencontre-débat, à la Bourse du Travail de Cahors, vendredi 15 mars 2013.

THÈME:
Peut on redresser la production et créer des emplois dans le Lot tout en assurant la transition écologique ?

Belle soirée. 80 participants.
Deux intervenants. L’aîné, Alain OBADIA –PCF- ; le cadet, Manuel BOMPART – PG- ; Alain HEBERT, syndicaliste lotois -victime de la grippe- n’a pu participer.

Deux interventions liminaires, complémentaires, en nuance de génération, longues et denses.
Panel complet des conséquences des politiques libérales. Questions soutenues de la salle à partir de préoccupations plus territoriales. Réponses en lien entre l’effet spiral des politiques austéritaires et, particulièrement, le démantèlement des services publics ... dont l’école.
Quelle(s) alternative(s) ? Comment faire prévaloir d’autres choix ? Quelle suite au parcours avec les « amis socialistes » ?
Pêle-mêle :

Production, emploi, transition énergétique et transition écologique 

ni cloisonnement ni étanchéité possibles sans référence à la logique capitaliste.

Les questions de l’énergie, de l’écologie, de l’écodéveloppement -posées en préalable- interrogent sur les choix de société : «Humain d’abord » ou « profit d’abord » ?
Être en rupture avec les logiques financières (seulement 3% de la masse financière est réinjectée dans l’économie réelle ... les 97% alimentent la spéculation financière), les modes de productions « marketings » ... remettre l’économie au service de l’homme,
Refonder l’entreprise : financement publics et exonérations, intégrer des clauses sociales.
Agriculture, circuits courts et agro-alimentaire, impunité des mafias de la grande distribution
....
Délocalisation et relocalisation : dans la mutation sociétale, les nouvelles technologies bouleversent la question de l’emploi. Pour le citoyen et/ou le travailleur, comprendre le « changement de civilisation », maîtriser le « d’où on vient ? ... où on va ? » passent par une remise en question de la formation initiale et continue, urgence pas seulement en termes de savoirs faire professionnels mais en termes de savoirs culturels.
La lutte des « FRALIB », en assurant la transition écologique, illustre bien la question du  « produire autrement » dans le modèle d’une autre forme d’entreprise, celui de la coopérative.
La problématique de la réduction du temps de travail est opportunément réapparue comme premier élément de solidarité contre la violence et l’aliénation des concepts capitalistes du  travail.
...
Le « pillage » de la démocratie a été constamment souligné tout au long de la soirée.

IMPOSSIBLE d’aller dans un résumé plus exhaustif compte tenu de la densité des interventions, des deux cotés de la table.

Retenons toutefois l’encouragement à imaginer, à innover, à construire, à dynamiser nos propres propositions, ici et maintenant, à partir de « l’Humain d’abord »... pourquoi pas en réactivant les assemblées citoyennes.


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